Dimanche est une journée pour
ne rien faire. C’est une journée pour regarder les heures passer. Avec le
changement d’heure, je me sens gâtée. J’ai une heure de plus à regarder passer.
Merci!
***
Aujourd’hui, page blanche, je
te déteste. Je suis incapable de te remplir. Remarque, aujourd’hui, je suis
incapable de penser aussi, ce qui ne m’aide pas dans mon processus de création.
J’ai la tête pleine de conneries, pleine d’inquiétudes, pleine de merdes quoi!
Remarquez, si je n’avais pas
poussé mes limites stomacales hier soir je me sentirais certainement mieux,
j’aurais les idées claires et la tête fonctionnelle. Hier soir, ma gastrite semblait
tellement loin derrière moi que j’ai eu la brillante idée de boire du vin.
Bravo la championne!
Je me suis donc retrouvée à
deux heures du matin, la tête dans le bol, à vomir une partie de moi.
Aujourd’hui, j’ai 82 ans. J’ai mal aux mollets… Aux mollets?! Pourquoi? J’en ai
aucune idée! C’est ridicule.
Mais bon, je ne blâmerai pas
mon sens irréductible de l’irresponsabilité, je blâmerai dimanche. Dimanche, tu
me donnes tellement envie de ne rien faire que je suis incapable de pondre un
texte sur autre chose que moi qui dégueule. Oui, j’aurais pu remettre le tout à
lundi et écrire deux pages, mais non. C’est ma punition.
Je m’auto-flagelle en écrivant
la pire des merdes.
***
Ce texte que personne n’a
envie de lire. Ce texte que je n’ai même pas envie d’écrire. Dimanche,
dimanche, dimanche. Meh. Meh. Meh.
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