dimanche 16 décembre 2012

Procrastination queen.


La page par jour a visiblement pris le bord. Fuck it! J’ai toujours été la reine de la procrastination de toute façon.

Bon, j’avoue que dernièrement, bien, j’ai eu une vie. Puis, comme j’ai essayé de me déconnecter de mes émotions, j’ai décidé de ne pas écrire, question de vivre dans le déni.

Toutefois, je peux dire que cette déconnection m’a permis de me connecter sur quelque chose d’autre. Quelque chose de plus réaliste, de plus vrai, de mieux… de moi.

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Au travers le bruit blanc, entre les ondes de choc, sous le ciel de décembre, je me suis retrouvée. J’ai finalement mis le nez dehors de moi, j’ai trouvé la petite aiguille dans la botte de foin puis je me suis piquée le doigt pour voir si je saignais encore. Je suis toujours vivante et mon cœur bat toujours.

Les jours sont plus doux même si les nuits sont toujours aussi courtes. Les chansons que j’écoute ne me font plus penser à toi. Je me suis piqué le doigt pour voir si je saignais encore. Je suis toujours vivante et mon cœur bat pour moi.

Je n’ai jamais eu besoin de toi pour vivre.   

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Les émotions sur pause, la vie sur fastforward, le cerveau sur rewind. Après on se demande pourquoi j’ai l’air un peu mêlée.

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Bien qu’un peu plus tôt je me sois auto proclamée reine de la procrastination, je dois dire qu’aujourd’hui fut une journée des plus constructive.

J’ai réaménagé mes espaces. J’ai enlevé le bureau du salon pour l’envoyer dans ce qui est en train de devenir mon atelier/bureau/chambre d’amis. Puis, j’ai tassé le divan près de la fenêtre, ce qui me permet de voir dehors quand je lis. Présentement, quand je lève la tête de mon ordinateur, je vois les lumières de la basse ville, je trouve ça pas mal beau.

J’ai même trouvé des vieilles toiles que je ne pensais même plus avoir derrière mon meuble à hobby dans la petite chambre. J’aimerais avoir une perceuse pour Noël svp. Je pourrais finalement en accrocher quelques-unes.

De plus, j’ai fait plein de ménage. J’ai jeté deux gros sacs de patentes à gosse, de vieux papier, bref, d’la cochonnerie. Je suis comme mon père, j’ai ben d’la misère à jeter des affaires.

J’ai jeté mes cartes d’appel pour les Etats-Unis, je ne pense plus en avoir besoin. Même pas pleuré, comme une grande fille.

Le seul problème, c’est que maintenant, j’ai tellement de place dans mon salon/salle à manger que je ne sais plus dans quel angle placer ma table! Oui, c’est un immense problème de logistique.

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Le roman n’avance pas. Remarquez, il ne recule pas non plus. C’est tout à mon avantage.

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J’ai vécu dans le mensonge pour me sentir plus proche de toi. Je ne voulais pas voir ce qui était évident. Le mensonge dans lequel tu vivais est devenu le mien.

Maintenant, quand je regarde derrière, tout ça me semble un peu flou. J’aurais dû laver mes lunettes avant.

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Même pas pour toi.



Coldplay – Warning sign

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J’ai mis un loup entre parenthèse.

(loup)

Parce que ça me faire sourire. Parce que c’est vrai. Parce que c’est beau. Parce que je suis moi. Parce que tu es toi. Parce que les hypothèses, bien que conditionnelles, sont pas mal belles.

Un jour, j’aimerais bien te sortir de la parenthèse. 

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